« Tellement belle est la vie » (présentation et note d’intention).

Tellement belle est la vie, est un récit en poésie et en musique qui retrace, de l’adolescence jusqu’à l’âge adulte, le parcours d’une jeune femme italienne qui décide de quitter sa ville, Rome, pour venir s’installer à Paris.

Tiraillée entre la nostalgie d’un passé insouciant (les étés à la mer, le souvenir d’une grand mère aimante d’origine belge et celui d’une « maîtresse » lui apprenant le chant) et la volonté de s’affranchir d’un présent vécu comme difficile (la solitude à Paris, le lent chemin d’intégration), l’héroïne en question est animée par un puissant besoin de compréhension du monde extérieur ainsi que de ses propres motivations intérieures.

La jeune femme entreprend ainsi un « voyage » au bout d’elle-même questionnant son rapport à la pratique artistique, à l’amour et à la métropole qui, malgré ses paradoxes – Paris, ville d’art et de culture mais aussi de luttes et d’inégalités –  devient, enfin, « sa ville » d’âme et de coeur.

Tellement belle est la vie, se propose donc de montrer, sous forme de parcours initiatique (la découverte de la nouvelle ville étrangère et, par la même occasion, de l’amour), une prise de conscience progressive et une nouvelle manière de percevoir le quotidien et l’existence, en général : « tellement belle est la vie » même avec ses contradictions, son lot de joies entremêlées de souffrances (dont, aussi, le souvenir des attentats du 13 novembre 2015).

Le spectacle, conçu à partir d’un sujet de Gabriella Merloni et élaboré par Giovanni Merloni (auteur du texte), alterne la forme poétique à la forme musicale : à chaque partie jouée répond ainsi une chanson dont le sens se révèle étroitement lié à l’intention du récit. Il s’agit également d’un dialogue entre un contenu inédit et des reprises (puisées en majorité dans un répertoire de chansons italiennes et françaises des années 1960-1970) faisant l’objet d’un travail d’arrangement et de mise en contexte vis-à-vis du fil conducteur de l’histoire.

Enfin, Tellement belle est la vie emprunte volontairement le format du récital (plateau nu, une comédienne/chanteuse et un musicien sur scène) tout en intégrant la projection d’images (peintures, photos etc.) mettant en scène souvenirs et scènes de vie de la protagoniste ainsi que les rues de Paris et de la ville éternelle, Rome.

Le spectacle a été crée le 9 mars 2017 en partenariat avec le service culturel de l’Université Sorbonne-Nouvelle.

Ci-dessous un extrait vidéo :